Dans les films d’aventures, il y a toujours un passage dans le désert. C’est un espace rempli de contradictions, magnifique et mortel. «C’est propre», comme le disait Lawrence d’Arabie dans le film éponyme de 1962. Mais comme le répliquait si bien dit un autre des personnages, dans le désert «il n’y a rien». Et aucun homme n’a besoin de rien. C’est à Marrakech au milieu du mois de janvier que mon périple a commencé. Je suis arrivé avec deux amis rencontrés immédiatement en descendant au port de Tangers. <br>J’avais quitté l’équipage des Sea Frogs quelques semaines auparavant, avec la lointaine perspective de voir de mes propres yeux cet environnement composé de rien.
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